La résistance
Dans le cas de la Résistance au travail, ils profitaient de chaque infime relâchement de la surveillance pour freiner le rythme de travail. Elle avait aussi lieu dans l'administration, comme mettre à un poste important, un ouvrier spécialisé qui acceptera de saboter le travail.
Les résistants se sont également efforcés d’affaiblir la machine de guerre allemande par le renseignement et par le sabotage dans les usines d’armement et de matériel militaire. Eugen Kogon, secrétaire du médecin-chef SS de Buchenwald, fait passer à la Résistance extérieure, dans la couverture d‘un livre, les plans des constructions souterraines de Dora où étaient fabriqués les V1 et les V2. Les nombreux sabotages n'étaient pas seulement à l'origine de groupes organisés mais aussi de résistants agissant de leur propre initiative, malgré l’ordre de la direction SS des camps, daté du 11 avril 1944, d’exécuter les saboteurs par pendaison devant les détenus rassemblés. A Ravensbrück, 90 femmes, Témoins de Jéhovah, refusent de travailler pour des productions destinées à la guerre : battues, elles sont envoyées à Auschwitz et gazées.
Cela paraît impossible de faire de la Résistance dans les camps de concentration, qui était si bien surveillé, pourtant des hommes et des femmes se sont lancés dans cette entreprise courageuse et nombreux sont ceux qui l'on payé de leur vie. Résister, c’était donc s’opposer aux desseins des SS et participer dans la mesure du possible à la défaite de l’Allemagne et de ses alliés.
Les résistants étaient, dans leur majorité, des hommes et des femmes qui s’étaient engagés - avant leur déportation - dans la lutte contre le nazisme et pour la