La révolution française
I. Les causes économiques
1) La prospérité de l’avant-veille
18ème siècle : siècle de prospérité, réchauffement du climat (favorable pour l’agriculture), rebond de la population qui augmente beaucoup, prospérité démographique, recul de la mort. Cette prospérité des campagnes rejaillit sur celle des villes (essor du commerce et des manufactures). Les gens ont appris à vivre bien, cela va leur rendre d’autant plus insupportable d’être en crise. Les critères d’évaluation ont changés. Hausse des prix agricoles, recul de la mort (pas de famines ni de peste, ni de guerres). Dans les villes, essor du commerce et des manufactures.
2) Le marasme de la veille (fin du siècle)
Comme à la veille de la guerre de cent ans, on assiste à un blocage économique : retour des disettes…
1775 : la conjoncture climatique a tendance à devenir moins bonne (dépression vigneronne, sècheresse, perte du bétail, récession du commerce et de l'artisanat). Tout cela concours à un marasme agricole qui s’étend à une crise agricole qui entraine une crise industrielle et artisanale.
3) La crise économique
Deux années de mauvaise récolte (1788-1789) entrainent une crise très profonde. La crise céréalière entraine une augmentation du prix du pain. Les revenus de l’Etat et des grands seigneurs augmentent. La crise de subsistances est accentuée par le fait que les spéculateurs se basent sur la pénurie de blé. Le mécontentement populaire et les tensions sociales s’élèvent contre les spéculateurs et ceux qui prélèvent les impôts.
II. Les causes politiques (liées à la crise des finances royales)
1) L’incapacité du régime à se réformer
Au départ, il s’agit d’un problème financier et un problème plus large de société. La monarchie absolue a un déficit croissant. On se demande comment remplir les caisses : faire payer les privilégiés (ceux qui ne payent pas d'impôts : noblesse et clergé). Une tentative de réforme fiscale apparait pour que tout le monde paye un impôt (Turgot /