La révolution industrielle
Francis Démier, 2001, La société européenne au XIXe siècle : Hiérarchies et mobilités sociales, Paris, La documentation Française.
L'auteur de ce texte est Francis Démier, historien du XX ème siècle, spécialiste d'histoire contemporaine qui enseigne dans différentes universités parisiennes.
Ses travaux portent principalement sur l'histoire économique et sociale de la France et de l'Europe.Dans ce texte, l'auteur s'adresse aux étudiants notamment ainsi qu'aux historiens et à tous les lecteurs qui s'intéressent au sujet et éventuellement à ses collègues.
La révolution industrielle, très touchée par la mécanisation entraîne un développement des usines et donc l'apparition de nouvelles classes et l'essor de classes déjà existante tel que la classe ouvrière. En effet les paysans vont ce déplacer pour venir travailler en ville dans les usines pour travailler plus et gagner plus. Ils auront effectivement davantage de travail et surtout des tâches différents de celles qu'ils faisaient auparavant dans les champs. Mais ils ne seront pas toujours mieux payés et mieux considérés le patronat étant très présent.
Ainsi, face à un patronat très présent et qui surveille les ouvriers à sa façon, ces ouvriers vont commencer à vouloir obtenir davantage de droit notamment dans leur travail et va donc ce créer une certaine cohésion, de la solidarité. L'entraide solidaire s'organise en sociétés. Vont ainsi ce créer des sociétés mutuelles. Ce sont des associations dont le but premier est la protection de leurs membres. Elles tiennent principalement lieu de mutuelles d'assurance à une époque (le XVIIIème) où il n'existe aucune protection sociale.
Ces dans ce contexte d'évolution de milieux ouvriers que les sociétés mutuelles vont éclore. Pour cela l'auteur va traiter :
Ligne 1 à 27 : La création des sociétés mutuelles. Ligne 28 à 51 : Le rôle du mutualisme auprès des ouvriers. Ligne 52 à 66 : Les craintes du patronat. Ligne