La révolution industrielle
Au 17e siècle, les paysans pratiquaient une agriculture de subsistance basée sur la rotation des cultures avec l’assolement triennal et ils produisaient juste assez de textile pour pouvoir se vêtir et se protéger des intempéries. Plusieurs marchands mettent sur place le «factory system» qui consiste en une production manufacturière qui regroupe des artisans qui tissent sous la supervision d’un patron et créent des objets à l’aide de leurs mains. Au début du 18e siècles, on découvre que la culture de certaines plantes ( trèfle, luzerne, navet et bettrave ) enrichit le sol donc on peut utiliser la totalité de la surface. Ses plantes permettent de nourrir les bêtes durant l’hivers donc cela sauve des coûts étant donné qu’ils ne sont pas obligés de les abattres pour l’hivers. Les agriculteurs peuvent donc se permettre d’avoir plus de bêtes pour les aider au champ. De surcroît, la production agricole connait un essor encore plus phénoménal grâce aux chârues personnalisées, semoirs, moissoneuses de Sirius McCormick, batteuses mécaniques de Célestin Gérard et à la pomme de terre et le mais importé d’Amérique. Nous sommes nottaments témoins du mouvement des enclosures, de riches propriétaires achètent de vastes domaines et ils les clôturent ce qui amène nombre de petits paysans à se retrouver sans nourriture. De plus, avec la mécanisation de la production, 5 hommes font le travails de 50 donc plusieurs hommes se retrouvent sans travail. Grâce à cette production de masse, la population est mieux nourrit et peut se permettre de faire plus d’enfant donc une demande accrue de bien manufacturé se créé pour satisfaire cette hausse démographique. Finalement, les riches propriétaires d’enclosures ont de l’argent à faire fructifier. Les trois facteurs sont réunis pour enclencher le processus de la révolution industrielle soit une forte demande, une augmentation de travailleurs sur le marché du travail et du capital à investir dans les usines. Dans ce