La révolution keynesienne
Exemple d’introduction :
[Accroche] Un temps oublié, J.M. Keynes fut de nouveau à l’honneur à la suite de la crise financière de 2007, « de nouveau à la mode » comme il le disait lui-même, conscient des mouvements cycliques de l’influence des théories économiques. La débâcle financière des subprimes et ses conséquences sur la sphère réelle ont plaidé en faveur d’un retour de l’Etat sur le devant de la scène économique. Mais limiter Keynes à ce seul aspect interventionniste est réducteur de la richesse de sa pensée qui a révolutionné l’économie. [Définitions des termes du sujet] Le terme de « révolution keynésienne » est traditionnellement attribué à Klein qui en fait le titre de son ouvrage paru en 1947, même si force est de constater que Keynes lui-même utilise déjà le terme de « révolution » pour qualifier l’impact que la TG qu’il est alors en train de rédiger pourrait avoir sur « la façon dont le monde pense les problèmes économiques ». [Problématique] Si le terme est unanimement accepté, son contenu n’en demeure pas moins sujet à débat. En réalité, la raison d’être de ce débat réside dans la mauvaise maitrise des étapes constitutives de la révolution keynésienne. Pour clore ce débat, il convient donc de se poser la question du déroulement de la révolution keynésienne pour en apprécier toute la portée. [Exemple d’annonce d’un plan en 2 parties] Ce déroulement s’est effectué en plusieurs temps marquant l’éloignement progressif manifesté par Keynes à l’égard de la théorie classique (I). Néanmoins, il semble que l’étape de la diffusion du message de la révolution keynésienne ne soit aujourd’hui pas encore achevée (II).
3 grandes idées :
• La pré-révolution keynésienne (La Pensée économique de Keynes, chapitre 2 « Keynes à la recherche d’une voie nouvelle »). Chargé par Lloyd George de démontrer le bien-fondé d’une politique de grands travaux, Keynes va se trouver prisonnier de l’orthodoxie et