La révolution symboliste au théatre

2754 mots 12 pages
La révolution symboliste au théâtre

I. Le naturalisme II. Le symbolisme

On parle souvent de symbolisme au théâtre => moment important : c’est une révolution (la 1ère = romantiques vs classiques). Ici, symbolistes vs naturaliste.

I. Le théâtre naturaliste

Environ 1880/90 => cette période qui voit la révolution. Elle voit aussi l’apogée de ce mouvement au théâtre. Grand succès à l’époque. Théorie de l’hyperréalisme transposée au théâtre. Un metteur en scène, Antoine, va s’en charger en France (=> Théâtre d’Antoine) : adapte en 1879 l’Assommoir de Zola au théâtre. Ce que Zola en dit : « Les acteurs ne jouent plus ils vivent leur rôle. La mise en scène est une merveille de vérité [...] nous transporte chez un véritable liquoriste (= celui qui vend des liqueurs) » Tout le vocabulaire du vrai est présent. Le théâtre naturaliste = représente le réel comme une photographie => on est aux limites de la représenter : ne s’agit pas de re-présenter (= présenter une seconde fois le réel n l’imitant), mais il s’agit plus d’une présentation. Le grand projet : s’agit d’apporter le réel dans le théâtre. On sort d’une logique mimétique aristotélicienne => on fait rentrer un réel brute. Recours aux objets quotidiens => on va chercher des verres venant vraiment de bars. Ils ont même installer de la vraie viande sur scène. Pour Antoine l’histoire du poil de comète ne peut pas marcher car il faudrait un vrai poil de comète. La mise en scène était parvenu à une dose extrême d’artifice => on avait du carton pâte mal fait, des robes à froufrou impossibles ... Décorativisme. Il vaut mieux faire semblant d’ouvrir une fenêtre plutôt que la représenter en carton pâte mal fait => décors qui ne sont pas propices à l’illusion. Le théâtre de Brecht => issu d’Antoine. Toute une méthode de formation des acteurs, la méthode Stanislavski, est issu d’Antoine : aller sur le terrain, l’acteur cherche à coller au plus près de son personne, prend du poids si le personnage est gros,

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