La réécriture
Introduction de la fiche de correction du devoir : Tous les plus grands auteurs de notre histoire littéraire, Ronsard, Molière, Racine, La Fontaine, ou encore Cocteau, Sartre, Giraudoux ont été influencés par leurs lectures, leur époque et se sont au moins une fois rendu coupable d'imiter les idées et le talent de leurs prédecesseurs. Cette observation perrmet au critique J. Borel d'affirmer que "les oeuvres ne naissent pas, jamais d'un contact avec le réel, mais de toute l'horizon, avant elles de toutes les oeuvre". L'assertion n'est-elle pas trop radicale ? Ne serait-ce pas l'adaptation aux moeurs et aux envies de l'époque ne s'impose-t-elle pas inévitablement pour échaper à l'obscur placard ?
Pourquoi la réécriture ne serait-elle pas alors, par une habile conciliation des sources antérieures et du génie créatif du novateur, une manière d'appréhender le monde d'hier et plus encore d'aujourd'hui ?
Eléments de la démonstration (proposition d'un plan antithétique : thèse, antithèse, synthèse ; ici on a antithèse avant synthèse) :
*Antithèse : les oeuvres littéraires naissent d'un contact avec le réel.
-La censure de certains auteurs pourrait être une preuve de leur originalité, de leur talent voire de leur génie, puisque trop novateurs ils reste en partie incompris et sont censurés.
-Certains auteurs s'attachent à porter un regard sur le monde, à être témoin de ce qu'il voit (pendant son époque : il devient le témoin de son époque).
-On fait partie du monde, les auteurs aussi. En écrivant sur eux, les auteurs écrivent sur un élément du monde, et donc, sur le monde.
[transition antithèse => thèse : (non retouchée) La littérature s'appuie sur l'expérience humaine, sur l'appréhension de soi et du monde pour saisir le réel, par une reproduction fidèle voire mimétique, au service d'abord du réel, de son authenticité. Mais l'écrivai ne