La sauvage de anouilh
Pièce de théâtre en trois actes
Acte I
Une salle d’un café.
En attendant Florent, le fiancé de Thérèse qui tarde à venir, Jeannette et Thérèse, deux membres de l’orchestre du café, discutent. Jeannette incite Thérèse à épouser Florent. Ce jeune homme de bonne condition l’aidera à s’émanciper de sa condition sociale misérable. Mais Thérèse aime bien trop Florent pour envisager ces considérations pécuniaires.
Gosta, le pianiste de l’orchestre, aime Thérèse. C’est avec une certaine appréhension que M. Tarde, le père de Thérèse, lui annonce les fiançailles de sa fille et Florent. Gosta réagit avec véhémence. Il insulte ce père dont le seul dessein est de s’enrichir au détriment de sa fille. Il accuse les parents de vendre leur enfant.
Thérèse parvient à le calmer. Elle lui confirme, non sans gêne, son amour pour Florent et sa décision de l’épouser.
L’orchestre exécute la Marche de Tannhaüser, quand une querelle éclate entre M. Tarde et Mme Tarde. L’épouse trompe ostensiblement son mari avec Gosta.
Florent parait accompagné de son impresario, Hartman.
L’impresario a d’emblée une bien mauvaise opinion de Thérèse : ses parents sont laids et Thérèse est une piètre musicienne. Hartman doute de l’avenir d’un couple si peu assorti et pressent déjà que les différences sociales entre Florent et Thérèse les mèneront à leur perte.
Le patron du café demande à l’orchestre de jouer un dernier morceau…mais Gosta est parti. Le patron furieux menace de renvoyer l’orchestre. Thérèse part à la recherche du pianiste, en vain. A son retour, Thérèse découvre Florent, cet artiste réputé, jouant du piano pour un homme saoul. Elle reste pétrifiée de honte. La jeune femme, en dépit de son amour pour Florent, souffre de n’être pas de la même condition sociale que lui. Jeannette lui conseille de tergiverser moins et de profiter davantage de cette opportunité. Mme et M. Tarde encouragent eux aussi leur fille à escroquer le jeune homme.
Thérèse,