La scène de bal
Nous pouvons remarquer que deux genres littéraires se distinguent dans ce corpus. En effet, Cendrillon est un conte merveilleux. Nous le comprenons avec l’absence d’indices spatiaux-temporels, avec un univers différent du notre. De plus les personnages n’ont aucune psychologie, ils sont, comme le plus souvent, de classe sociale élevée et l’auteur ne manque pas d’éloges lorsqu’il parle d’eux. L’idéal de l’honnête homme comme étant galant, courtois, serviable, intelligent ne manque pas à l’appel. La clarté et la brièveté de la langue ne font qu’accentuer cette idée. Contrairement au texte de Perrault, Madame Bovary et Germinal sont des textes romanesques naturalistes. Le décor étant déjà beaucoup plus réaliste à nos yeux, nous remarquons également que les personnages ne sont pas présentés comme s’ils étaient parfaits mais tels qu’ils le sont vraiment. En effet la veuve Désir, dans la force de l’âge et « d’une rotondité de tonneau », cumule les amants. De plus, le langage est moins soutenu, Zola nous parle aussi de « l’odeur forte des couples en sueur » qui n’est pas des plus classieux. Flaubert quant à lui nous conte les souvenirs des Bertaux d’Emma lorsque celle-ci aperçoit les paysans par la fenêtre.
Certains points de ces textes les rapprochent cependant. En effet, l’épisode du bal est une prise de conscience pour le personnage qui se rend compte de la