Commentaire composé sur la scène d’exposition Le Jeux de l’amour et du hasard.

Marivaux est un journaliste, auteur dramatique et romancier français du 18ème siècle, principalement connu pour ses pièces de théâtre. A travers ses œuvres Marivaux essaye de dénoncer les problèmes sociaux de son époque comme dans la pièce Le Jeux de l’amour et du hasard publié en 1730 ou Marivaux traite les différences sociales

entre maitresse et servante. La scène d’exposition de cette pièce présente ces deux

personnages tout à fait différents qui se querellent entre eux. Nous verrons tout d’abord

comment l’auteur présente la scène d’exposition puis comment évolue le conflit des

deux jeunes femmes.

La scène d’exposition nous présente tout d’abord l’intrigue du mariage projetée, en

effet le spectateur découvre que le père a demandé à Lisette « si Sylvia est bien aise

qu’il l’a marie » donc le but de Lisette est de convaincre Sylvia de se marier. Lisette

donne le portrait du futur, « un des plus honnêtes », «bien fait, aimable, de bonne

mine », « d’un meilleur caractère », mais Sylvia ne semble pas être convaincue, elle

« s’ennuie pas d’être fille », elle est heureuse avec son père et craint de perdre ce

bonheur au pouvoir d’un mari, elle est très intelligente et a reçu une bonne éducation,

elle a peur que le jeune homme choisi par son père « ne lui conviendra-t-il point » elle

veut surtout échapper à un mariage malheureux. Alors que Lisette étant servante rêve

de se marier avec un homme « de bonne mine », le plus important pour elle est la

condition financière pour qu’elle puisse se sentir « libre ». Par ailleurs la domestique

utilise le comique des mots pour ramener sa maitresse à la raison, comme lorsqu’elle

dit : « Mon cœur est fait comme celui de tout le monde. De quoi le votre s’avise-t-il de

n’être fait comme celui de personne » ou bien encore « Oh ! Il a tort d’être fat, mais il a

raison d’être