La scolaridation de la fille
Depuis les temps immémoriaux de nos ancêtres (l’époque de la chasse, de la pêche et de la cueillette), l'africain était déjà solidaire et communautaire. Dans sa mentalité, la vie en communauté était primordiale et tout tournait autour de la solidarité et du partage. A titre d’exemple, toute personne qui préparait sa nourriture, par son altruisme inné devait volontairement la partager avec les autres et vice-versa. Au nom de la solidarité, il était donc inutile et égoïste de clôturer sa parcelle car la clôture d'une parcelle est perçue comme un indice d'égoïsme et d'individualisme et non de sécurité. Voilà pourquoi la plupart des parcelles africaines ne sont pas clôturées afin de promouvoir la solidarité africaine au sein de la communauté.
Au nom de la solidarité, tout enfant qui naissait dans une famille appartenait à toute la communauté. Celle-ci avait le devoir de veiller sur sa culture et sur son éducation de base. Dans des villages régnait l'harmonie autour du feu, le lieu idéal où se transmettaient la sagesse et les principes de cette solidarité. En cas de décès dans une famille, c'était toute la communauté qui était éprouvée et qui devait participer activement aux dépenses et aux impératifs d’un deuil : qui amenait des cossettes de manioc, qui amenait des arachides, qui amenaient des bois de chauffage, qui amenait feuilles de manioc, qui amenait des noix de palme etc... Pour aider la famille éprouvée qui doit accueillir et nourrir ceux qui assistaient aux funérailles. En ville, cette solidarité africaine est un peu réduite aujourd'hui à cause de diverses sectes dont les enseignements sont plus basés sur la dénonciation de la sorcellerie. De ce fait, l'autre est aujourd'hui soupçonné et considéré comme un semblable suspect. Et l'égoïsme remplace petit à petit la solidarité.
La solidarité africaine n'est papas un slogan creux, mais une pratique vivable et pragmatique dans la vie de tous les jours de l’africain. Dans la solidarité