L’auteur Albert Laberge publie «la scouine » en 1918 à l’époque de la première guerre mondiale. Ce roman fait partie du courant anti-terroir et il représente la vie des gens d’autrefois d’un point de vue pessimiste de la part de l’écrivain. Le livre «la scouine» est sorti dans un contexte de conservatisme et il se catégorise dans les romans réalistes. L’auteur y montre un paysage où les gens sont tristes et ignares, mais qui malgré tout essaient de se rattacher aux traditions. Ce roman conteste l’idéologie de conservatisme qui consiste à nous faire voir la famille, les conditions de vie ainsi que la religion.

La famille telle que représentée dans le roman «La Scouine» ne possède pas les caractéristiques d’une famille conservatrice. En effet, au lieu de s’entraider les uns les autres, l’auteur illustre un portrait de vengeance entre les frères et sœurs : «Raclor était aigri et avait dans l’âme un violent désir de vengeance p.117» Depuis un bout de temps, le frère de la scouine en veut à celle-ci de faire des commérages et il veut lui donner une leçon, alors il décide de se venger et de détruire sa clôture ainsi que des arbres à l’aide de Tifa. On peut voir également à un autre endroit l’idée de la vengeance : «La Scouine prétendit alors que c’était les blasphèmes du Taon qui avaient attiré les malédictions de Dieu sur la maison p.45 » Celle-ci se mit à suspecter tout ce qui venait de la part du Taon et eu l’idée de se venger sur le chien. La famille n’est donc pas très tissée serrée et ne s’entraide point ce qui n’avantage pas les relations et les communications entre les membres, car ils se voient quasiment comme des ennemis. Par ailleurs, dans un des extraits concernant la famille de Tofile, on y voit beaucoup de pauvreté : «Il s’assit ensuite par terre et se mit à dévorer à belles dents cette charogne immonde, mêlée de boue p.105» Cette citation montre que la nourriture se fait rare et que la population souffre de la faim. Aussi avec ce procédé : «Il voudrait