La semaine de 4 jours
Thibaud
6B
Français : Devoir
Ecriture d’un plaidoyer délibératif sur la semaine de quatre jours.
Aujourd’hui, en Belgique, des milliers de personnes se trouvent sans emploi et tentent de survivre avec les faibles allocations que leur verse l’Etat. La vie de ces hommes et de ces femmes est caractérisée par la pauvreté, l’exclusion sociale et par une alternance de périodes de chômage et de précarité. L’ampleur du problème entraine malencontreusement un déséquilibre de la négociation entre les salariés et les entreprises, ce qui remet en cause le système économique actuel. Se pose alors la question de savoir comment combattre le chômage, qui serait au cœur de la crise. La réduction du temps de travail et la semaine des quatre jours sont des propositions qui sont en route depuis de nombreuses années mais qui n’ont jamais connu d’application effective. Un débat national voire européen qui traiterait sérieusement de la question n’est-il point envisageable ? La semaine de quatre jours pourrait-elle réellement changer la tournure des choses, en commençant par réduire sensiblement le chômage ? Malgré un avis défavorable de la majorité, certains y croient fermement et sont convaincus des répercussions positives qu’elle engendrerait à moyen et long terme. De quel côté faut-il se ranger ?
Pour comprendre ce problème, il faut tout d’abord s’attacher aux fondements même de la semaine de quatre jours. Elle repose sur le principe évident qu’en diminuant le temps de travail de tout actif, le nombre de travailleurs accomplissant ce même travail sera plus élevé. Elle permettrait ainsi de libérer un nombre important d’emplois et de lutter efficacement contre le chômage. En faisant preuve de logique, cela semble parfaitement évident. Cependant, cette théorie a ses limites : la relation entre le temps de travail et le taux de