la sirie
« Pour la première fois, nous sommes en train de parler de l'autorité gouvernementale de transition pour mettre un terme à la dictature et mettre fin aux combats et à la misère en Syrie », a annoncé Louai Safi, un membre de l'opposition. Lors d'une séance matinale présidée par le médiateur Lakhdar Brahimi, les deux délégations se sont mises d'accord pour utiliser le « communiqué de Genève », texte de juin 2012 prévoyant un gouvernement de transition, comme base des négociations de paix. Mais chacun des deux camps a sa propre interprétation du communiqué élaboré par Moscou et Washington, qui tient lieu de plan de paix international : l'opposition estime que Genève I ouvre la voie à une transition sans le président Bachar Al-Assad, tandis que Damas exclut ce scénario et estime que le texte évoque en premier lieu la fin des combats.LE BLOCAGE SUR HOMS
« Oui, les pourparlers ont été positifs aujourd'hui car ils ont porté sur le terrorisme et sur Genève I », a affirmé de son côté Bouthaina Chaabane, conseillère politique et médiatique du président Bachar al-Assad. Mais « la seule différence entre nous et eux, et elle est de taille, c'est que nous voulons discuter de Genève I point par point en commençant par le premier point », qui porte