La skyzophrenie
La schizophrénie engendre des dysfonctionnements cognitifs, sociaux et comportementaux qui évoluent avec des phases aiguës, et des phases quasi asymptomatiques[1]. C'est une psychose, qui peut évoluer favorablement dans un délai plus ou moins long. Cette pathologie a une prévalence globale d'environ 0,3-0,7% dans la population[2],[3].
Le diagnostic se fonde sur l'observation du comportement et sur des expériences rapportées par le patient. Dans 20 à 30 % des cas, la personne peut avoir des hallucinations, surtout auditives. Ces voix imaginaires (souvent les mêmes), parlent au malade pour commenter ses actes et ses choix. Les facteurs connus pour être liés à la schizophrénie sont multiples (d'ordre génétique, environnemental, psychologique, neurobiologique ou encore social). Les nombreuses combinaisons de symptômes observées chez les personnes vivant avec une schizophrénie ont ouvert un débat pour savoir si ce diagnostic représentait une seule et même maladie ou plusieurs syndromes distincts.
La schizophrénie présente des éléments de comorbidité : dépression, troubles anxieux, addictions (50 % des cas environ). L'espérance de vie des personnes touchées est ainsi estimée inférieure de 10 à 12 ans à l'espérance de vie moyenne, à cause du risque plus élevé de problèmes de santé et d'un plus fort taux de suicide (environ 5 %)[4],[5].
La schizophrénie est couramment traitée par la prise d'antipsychotiques, qui agissent sur les récepteurs de la dopamine ou de la sérotonine. La psychothérapie et la