La sncf veut faire avancer le train
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Le plan stratégique de développement et croissance, de la SNCF, baptisé « Destination 2012 », présenté par Guillaume Pépy, président de l'entreprise publique se résume en trois priorités : redresser l’activité fret, exporter le TGV, rénover le Transilien.
Mais l’ambition de Guillaume Pepy va au-delà, il rêve de faire de la SNCF un géant mondial du transport, à l’aise sur une planète écartelée entre sa fringale de voyage et sa peur de l’apocalypse écologique. Tout cela évidemment dans le contexte de la libéralisation des chemins de fer en Europe
Le premier astre est politique : Faire des déplacements ferroviaires quotidiens un nouveau modèle de service public et prendre de l’avance sur la mobilité durable tout en préparant l’entreprise à la concurrence.
La deuxième étoile est économique : L'objectif est d'augmenter le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel, notamment dans un contexte de pétrole cher. La SNCF mise pour cela sur son réseau de TGV et construire un groupe de transport de dimension européenne.
Tout d'abord, Guillaume Pepy veut s'atteler à sortir le fret SNCF de l'ornière en améliorant sa productivité ainsi que la qualité de services. Cela devrait passer par une réorganisation, qui peut être contestée par les syndicats, et par des acquisitions.
Pour faire face à la montée de la concurrence, la SNCF souhaite améliorer l'efficacité du fret, du TER et du transilien, autre point noir du groupe, de manière à les rendre plus compétitifs dans une logique de libéralisation du secteur. Ce qui nécessite de revisiter l'organisation du travail en réduisant le poids du “corporate” (les services de support non commerciaux) et les frais généraux.
Pour accélérer ces réformes, le groupe souhaite moderniser la culture des managers, qui devront développer la prise d'initiative et le goût du risque en réaction face à la bureaucratie rigide et contre productive mis en place. Cette logique de branches décentralisées est