La société paysanne du vie au xe siècle
Pbl : Pouvons nous parler d’une société unifiée, ou au contraire plus diversifiée ? Comment a évolué cette paysannerie du 6ème au 10ème siècle?
I/ Les différentes categories paysannes
A/ Libre / non-libre : leur statut juridique
B/ Statut des terres : grand domaine / propriété paysanne
II/ Mode de vie et solidarité paysanne
A/ La vie au quotidien
B/ Relation entre eux
III/ Les activités paysannes
A/ Outillage et pratiques agricoles
B/ Le travail de la terre principalement et autres activités
Bibliographie
- Encyclopédie Universalis - Fossier, Robert, La société médiévale, Colin, Paris, 2003 - Banniard, Michel, Le Haut moyen-âge occidental, Presses universitaires de France, Paris, 1980 - Fossier, Robert, L’occident médiéval Ve-XIIIe siècle, Hachette, Paris, 1995 - Duby, Georges, Guerriers et paysans VIIe-XIIe siècle, premier essor de l’économie européenne, Gallimard, 1973 - Delort, Robert, La vie au Moyen-âge, Edita, Lausanne, 1972 - Gaillard, Michèle, Wagner, Anne, Les sociétés en Europe du milieu du VIe à la fin du IXe siècle, Bréal, Rome, 2002 - Duby, Georges, L’économie rurale et la vie des campagnes dans l’occident médiéval, Flammarion, 1977.
Introduction :
La notion de paysannerie se définit principalement en termes de collectivité, par rapport au travail de la terre dont le paysan tire ses ressources. Pour l’historien, cette collectivité constituée noue des rapports spécifiques et évolutifs avec la société globale. Pendant tout le Haut Moyen-âge et jusqu’au 10ème siècle, la société paysanne reste de deux sortes ; issue de l’esclavage et une autre catégorie de paysans libres. Cette figure de l’esclave tient son origine de l’image romaine, l’approche du sénateur-maître, de son domaine la villae et de ses esclaves. Le poids démographique du monde rural est énorme, 95% vit à la campagne dont 5 % ne représente que la mince couche des seigneurs laïcs ou ecclésiastiques. L’étude de cette pauperes