La société française sous l’Ancien Régime

La situation sociale en France lors de l’Ancien Régime fut relativement critique. En
1789, la France va connaître une révolution qui résulte de conflits entre les principaux groupes sociaux de l’époque. Dès lors, tensions et revendications s’enchaînent au sein de la société qui compose l’Ancien Régime. Il est donc important de savoir ce qu’attendent les opposants ainsi que ce qui les oppose.

Les habitants de l’époque étaient répartis en trois grands groupes sociaux : le Clergé, la
Noblesse et le Tiers-Etat. Lors de l’Ancien Régime, l’inégalité trônait entre les ordres. Le Clergé et la Noblesse possédaient divers privilèges, alors que le Tiers-Etat était défavorisé à tout point de vue.
Par exemple, les meilleures terres étaient réservées au Seigneur, tandis que les paysans n’avaient droit qu’à certaines étendues, caractérisées comme les mauvaises terres, bien qu’elles furent labourables. De plus il était de leur devoir de payer un cens au Seigneur, afin d’acquérir leur sol. Cependant, alors que les habitants qui ne possédaient que peu de propriétés étaient surchargés de tailles, les privilégiés en étaient exemptés, bien qu’ils disposaient des plus grosses demeures.
D’autre part, les ouvriers, qui composaient en majeure partie le Tiers-Etat, étaient relativement exploités. Travaillant six jours par semaine, ils n’étaient pas suffisamment payés que pour subvenir à tous leurs besoins y compris les taxes qui leurs étaient imposées.
C’est pourquoi le Tiers-Etat n’a eu cesse de revendiquer liberté et égalité entre les groupes sociaux, tandis que la Noblesse s’y est opposée, refusant une quelconque confusion entre les ordres. Celle-ci exigeait que tous les privilèges dont elle disposait soient maintenus, afin de garder ses droits seigneuriaux.

Parallèlement, les dépenses de la France montraient un taux de dettes relativement important. Contrairement aux travaux publics, auxquels n’étaient accordées que de légères