Pour GB, dès que l'enfant rentre dans l'âge de raison, son entourage social s'affaire à lui indiquer les normes et valeurs de son groupe d'appartenance. Cette période correspond à la phase de latence et de développement social chez l'enfant..
Lorsque l'auteur emploie le mot "pâte" il se réfère à sa caractéristique malléable. Il utilise cette image de flexibilité afin d'illustrer et de nous rappeler que c'est par mimétisme et par un processus d'identification de ses parents et de ses pairs que l'enfant construit son identité sociale.
Il relève par ce fait comment l'entourage plus ou moins direct de l'enfant influe et manipule ce dernier afin de le façonner à son image. Image qui représente ici les normes et valeurs du groupe d'appartenance de l'enfant.
A travers son texte il fait référence au processus de socialisation. Processus qui se construit en longueur, mais, au départ dans la petite enfance au sein du groupe restreint qu'est la famille.
Cette citation me donne une impression d'identité sociale prédéfinie où il n'y a aucune place au changement, à la différence. De ce fait, il est intéressant de se pencher plus précisément sur l'ensemble des points qui constituent notre identité sociale, afin de vérifier si l'enfant subi ou joue un rôle dans ce parcours qui est malgré tout le sien.

Tout d'abord, il est important de considérer l'importance et l'impact de la culture à laquelle l'enfant appartient.
Celle-ci conditionne une partie de son statut social, de par son sexe, sa hiérarchie familiale, son pays....
Ensuite avant de parler d'identité sociale, il faut que ce dernier ait acquis son identité individuelle. L'acquisition de cette dernière sera le point de départ quant à son envie de découvrir l'autre.
Il devra pour cela dépasser la phase de la relation fusionnelle et symbiotique avec sa mère. Ce pour aller à la découverte du monde qui l'entoure, être capable de s'identifier en tant qu'individu à part entière.
C'est en se reconnaissant soi même qu'il