La socialisation sexuée
Mon entrée dans la vie active:
Le premier lieu de cette différenciation est le monde du travail. La profession sera bien souvent influencée par notre éducation enfantine, les femmes se dirigeront donc majoritairement vers des métiers moins valorisés et qui bien souvent ne requièrent pas un fort caractère ou un statut de dirigeant (leur éducation ne les ayant pas préparé à cela mais à la docilité.) Vous verrez donc plus rarement une un femme PDG d'entreprise. Dans la même optique il y a peu de femme dans les domaines manuels qui requièrent une certaine force physique (maçon, chef de chantier…) cela vient d'une part du fait qu'elles n'ont souvent pas suivit un cursus professionnel et d’autre part que ces métiers sont dit masculins.
Un petit rappel historique de la féminisation du mon du travail (du XIX siècle a nos jours ) :
Dès le XIXème siècle, les femmes étaient nombreuses à toucher un salaire, soit comme domestique, soit comme ouvrière, seules les femmes de familles bourgeoises ne travaillaient pas. A partir du XXème siècle, cette participation féminine à la vie active est tout de même plus présente en période de guerre car nécessaire. C’est d'ailleurs grâce à la première guerre mondiale qu'elles ont commencé à vraiment intégrer le statut de travailleuses).
Le modèle bourgeois de la femme au foyer s’est alors étendu à la partie la plus favorisée des classes populaires, comme une sorte de signe extérieur de richesse, une sorte d’annonce implicite : « Je gagne assez pour que ma femme ne travaille pas ». Dès lors le travaille de la femme était vécu comme la marque d’une certaine pauvreté de la famille. Au milieu du