La socialisation
Les humains se tournent vers les autres et ont besoin du processus de socialisation. Des conclusions peuvent être trouvées dans l'expérience de Harlow1. Harlow s'est interrogé sur les conséquences qu'avaient le fait de priver des grands singes (plus précisément, des macaques) de tout contact avec leurs congénères et leurs mères maternelles2,3. Il s'est avéré que ceux-ci développaient une déficience mentale qui était mis à la lumière du jour lorsqu'il les réintroduisait dans leur milieu naturel. Cette déficience était d'autant plus grande lorsqu'ils étaient déplacé de leur lieu d'origine dès la naissance. Ainsi il apparaît que dans le cas des humains, la socialisation est un processus clé dans son développement psychique dès l'enfance. De plus, la socialisation se divise en deux parties : la socialisation primaire, qui concerne l'enfance, et la socialisation secondaire, qui concerne, quant à elle, le passage à l'âge adulte4.
Processus[modifier | modifier le code]
Les enfants humains naissent sans aucune notion culturelle ou sociale5. Les parents, professeurs, et l'entourage en général, leur permettent de s'adapter et de les guider dans un nouvel environnement. Durant la socialisation, l'apprentissage du langage et de la culture suit son cours5. Selon le sexe, garçons ou filles, les individus apprennent des notions culturelles et sociales différentes6.
Canaux multiples[modifier | modifier le code]
Les modalités de cet apprentissage, qui transforme progressivement un nouveau-né en être social, sont multiples. Il est en partie, mais en partie seulement, le résultat d'une éducation. Parentale ou scolaire, l'éducation est une entreprise consciente et explicite de transmission de valeurs et de normes et contribue donc de manière importante à la socialisation. Mais si celle-ci inclut le travail éducatif, elle ne s'y réduit pas. En effet, l'apprentissage des normes et des rôles est également le résultat d'un contrôle social