La principale différence entre les animaux et nous reste notre conscience de l'existence et par conséquent, le questionnement sur le but de celle-ci. Beaucoup arrivent à une conclusion : l'objectif de la vie est d'atteindre le bonheur. Il est différent pour tous et sa recherche sera plus ou moins difficile. C'est ainsi que Thomas More inventa le concept de l'utopie, un monde parfait qui n'est jamais le même selon la personne. Cependant, quelques caractéristiques restent semblables. Chaque utopie évoque la liberté : choisissez-vous de vous lever tous les matins tôt pour aller à l'école, ou préfériez-vous rester au chaud sous vos couettes à somnoler ? Combien de fois par jours faites-vous quelque chose à contre cœur ? Vivons-nous vraiment à notre rythme ? Non : nous vivons à celui que la société nous impose. La justice, autre point commun à toute utopie, sur laquelle nous avons tous notre petit mot à dire : Oui, je parle bien de la fois où le professeur a crié alors que vous faisiez sagement vos exercices, sans oublier celle où votre note était très en dessous de ce que vous méritiez. Et les injustices peuvent aussi avoir lieu à des échelles beaucoup plus graves. Un innocent peut être condamné à mort parce qu'il se promenait près du lieu d'un assassinat, les exemples sont innombrables. Pour atteindre un monde parfait, ces textes prescrivent une harmonie avec la nature. Il suffit d'ouvrir les yeux pour se rendre compte qu'aujourd'hui, nous ne vivons pas dans cette harmonie, mais nous la détruisons la nature.
Certes les sociétés du XVIIe siècle ne remplissaient pas toutes ces caractéristiques, mais un élément s'avère décisif : l'ennui. Souvent considéré comme l'ennemi du bonheur par la dépression qu'il peut engendrer, il est mal connu. Il est estimé par des grands auteurs comme
Baudelaire le pire des fléaux. Mais qu'est-il réellement ? L'ennui ne peut exister car notre pensée est infinie et
nous