La société soviétique
En 1932, une résolution du P.C. se penche sur la restructuration des organisations littéraires et artistiques. De 1932 à 1934 s’élabore une théorie qui va entrer dans le statut de l’Union des écrivains soviétiques : l’Union des écrivains est certes une organisation littéraire, mais surtout politique, qui confirme la suprématie absolue du P.C., c’est-à-dire de Staline, dans le domaine littéraire.
Lors du 1er Congrès des écrivains soviétiques, qui s’est tenu le 17 août 1934, Jdanov (secrétaire du Comité central) avait défini ainsi le réalisme socialiste : Le romantisme révolutionnaire doit entrer dans la création littéraire...La littérature socialiste doit être riche de contenu révolutionnaire...L’enthousiasme et la passion de l’héroïsme imprègnent notre littérature...Elle est optimiste dans son essence...Oui, la littérature soviétique est tendancieuse car il n’y a pas et il ne peut pas y avoir...de littérature qui ne soit une littérature de classe...Dans notre pays les principaux héros des oeuvres littéraires, ce sont les bâtisseurs actifs de la vie nouvelle : ouvriers et ouvrières, kolkhoziens et kolkhoziennes, membres du parti, ingénieurs, jeunes communistes, pionniers.
Pendant et après la guerre apparaissent des poèmes, parfois anonymes, qui parlent de la dure réalité de l’expérience vécue, du