La société soviétique

643 mots 3 pages
La société soviétique : l’homme soviétique est avant tout un citadin, car la population s’est rapidement urbanisée entre 1926 et 1940 (de 17 à 30%) ; il est instruit, car dans le domaine de l’instruction, les progrès quantitatifs ont été spectaculaires (47 millions en 1940, enfants et adultes, contre 15 millions en 1928 et 10 millions en 1913). Il est embrigadé, russifié lorsqu’il est non-russe. Il s’agit d’édifier un homme nouveau, doté d’une morale socialiste, bon citoyen et bon soldat ; à l’effort d’alphabétisation correspond un effort d’endoctrinement. Le bouillonnement artistique des années 20 a cédé la place à un conformisme peu propice aux créations originales.
En 1932, une résolution du P.C. se penche sur la restructuration des organisations littéraires et artistiques. De 1932 à 1934 s’élabore une théorie qui va entrer dans le statut de l’Union des écrivains soviétiques : l’Union des écrivains est certes une organisation littéraire, mais surtout politique, qui confirme la suprématie absolue du P.C., c’est-à-dire de Staline, dans le domaine littéraire.
Lors du 1er Congrès des écrivains soviétiques, qui s’est tenu le 17 août 1934, Jdanov (secrétaire du Comité central) avait défini ainsi le réalisme socialiste : Le romantisme révolutionnaire doit entrer dans la création littéraire...La littérature socialiste doit être riche de contenu révolutionnaire...L’enthousiasme et la passion de l’héroïsme imprègnent notre littérature...Elle est optimiste dans son essence...Oui, la littérature soviétique est tendancieuse car il n’y a pas et il ne peut pas y avoir...de littérature qui ne soit une littérature de classe...Dans notre pays les principaux héros des oeuvres littéraires, ce sont les bâtisseurs actifs de la vie nouvelle : ouvriers et ouvrières, kolkhoziens et kolkhoziennes, membres du parti, ingénieurs, jeunes communistes, pionniers.
Pendant et après la guerre apparaissent des poèmes, parfois anonymes, qui parlent de la dure réalité de l’expérience vécue, du

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