Le naturalisme:

Selon la théorie littéraire, le réalisme constitue la notion élargie de l'infinitisme enfantin de certains écrivains socialistes du XIXème siècle, tandis que le naturalisme est la notion plus restreinte, puisqu'il utilise et accepte comme prémices tous les principes fondamentaux et la thématique.

Le naturalisme s’inscrit dans le prolongement du réalisme. Dés 1870, avec ZOLA, son chef de file, il pousse encore plus loin cette recherche de vérité et propose au romancier des méthodes de la science, en soumettant ses personnages à de véritables expériences. Le roman expérimental permettra ainsi à l’écrivain de dégager des lois (concernant l’hérédité, l’influence des milieux) qui contribueront à la connaissance de l’homme. La peinture de certains milieux sociaux pourra aussi éclairer l’action de la politique.

Ce courant connaît son age d’or en 1880 mais, accusé de peindre une réalité trop crue et de limiter la portée de la littérature. Il s’éteint une dizaine d’année plus tard.

Conclusion :

Ces doctrines ont entraîné un important renouvellement du récit :
 Introduction de nouveaux sujets et intérêt pour de nouveaux milieux : les romancier réalistes, comme les Goncourt, considèrent comme un devoir démocratique de faire connaître les conditions de vie des « basses classes ».
 Introduction de nouveaux personnages lies à l’évolution de la société et au monde du travail : ambitieux et parvenus (Rastignac, Bel-ami), mineurs, cheminot, vendeurs, journalistes.
 Mise au point de nouvelles techniques de narration pour reconstituer le réel :
_ L’illusion de la réalité est donnée par une série de procédés d’authentification.
_ la description minutieuse vise à mettre en évidence l’influence réciproque du personnage et de son milieu.
_ La saisie des personnages se fait par des portraits détaillés qui ont aussi une portée générale et rattachent le personnage à un groupe social. Par souci de vérité, le narrateur fait entendre la voix des