La société évolue ; pour autant, peut-on parler de fin du modèle familial ?
Le jeudi 4 avril 2013, le sénat entame l’examen du projet de loi sur le mariage et l’adoption des couples homosexuel.
Toute société civilisée se doit d’évoluer en fonction des individus qui la compose. En effet, les sociétés occidentales n’ont pas évolué de la même manière que les sociétés du moyen orient, d’Asie ou d’Afrique. Le modèle familial dont il est question repose sur un modèle dit classique .Basé lui-même sur des critères religieux considérant qu’une famille est composée d’un homme et d’une femme. Modèle qui, jusqu’à la fin du 20ième siècle sera celui référent en France.
Demandons-nous plutôt, vers quel type de société nous entrainent ses évolutions ? On ne peut donc pas parler de la fin du modèle familiale mais plutôt de l’évolution et de la complexification de celui-ci. D’abord nous verrons à quoi correspond le modèle familial occidental du 20ième siècle. Ensuite nous étudierons les nouveaux types de familles et enfin nous aborderons les différents enjeux sociétaux et problèmes que soulèvent ses nouvelles familles.
Dans nos sociétés occidentales, la famille est considérée de manière classique comme le lieu ordinaire de la perpétuation des générations, de l’apprentissage et de l’éducation de l’enfant et le garant de la création du lien social et de sa cohésion. Considération calqué sur un modèle religieux puis repris par les sociétés laïques. Ainsi, les principaux milieux religieux valorisent la famille dite nucléaire, c’est à dire un homme une femme pouvant engendrer des enfants de manière naturel, tout en récusant l’homophobie. Le tristement célèbre précepte allemand du début du 20ième siècle illustre parfaitement ce propos : « kinder, kûche, kinche », enfant, cuisine, l’église. Toutes les sociétés occidentales, sont fondées sur ce modèle judéo chrétien qui perdure encore aujourd’hui. En effet, d’après l’Insee, 70% des couples