Dans la très haute Tour du Monde, qui s’élève au-dessus des nuages. Par ailleurs ces nuages stagnent autour d’elle dans une zone de cinq cents mètres de rayon, et foudroient quelconque individu qui y met un pied. Parfois, étrangement, il se peut qu’un nuage rate quelqu’un : en ce cas, la terre prend le relais, et anéantit directement le clandestin en s’électrifiant. À la base, la seule et unique tour en était en fait onze différentes. On, les gens, ne savait absolument pas qui avait pu construire de tels bâtiments, aussi nombreux, aussi hauts, aussi majestueux ; on soupçonna des dieux, comme Zeus, ou encore Dieu tout-puissant, possédant tous deux la foudre. Une religion naquit, croyant à la résurrection de Babel. Mais on se souvint que Dieu était tout contre le concept. Alors on pensa à une nouvelle Olympe, mais l’on se rendit compte que les tours n’étaient que onze, grâce à un satellite envoyé dans l’espace, puis détruit après avoir récolté cette information. On laissa tomber les dieux existants, et l’on inventa Fulgur, du nom de la foudre. Certains problèmes naquirent ensuite : d’abord, la vue du panorama, qui était splendide, fut coupée par le tas de nuages. Ensuite, les tours étaient sur l’itinéraire des avions de ligne, qui transportaient produits économiques et passagers. Pire encore, elles étaient indestructibles. On dut donc changer les voyages, et faire un grand détour. Juste l’anniversaire de la construction des bâtiments divins, la nuit, Fulgur décida de changer ses onze tours en une seule et même, qui gagna énormément en taille. On le sut immédiatement : un village entier fut détruit cette nuit-là. On envoya alors un second satellite dans l’espoir d’en savoir un peu plus sur l’immense construction. Celui-ci mesura que la tour faisait un kilomètre de diamètre. Enfin, la population environnante essaya d’aller conquérir l'éternelle bâtisse. D’abord à pied ; les hommes périrent foudroyés et écartelés, et leurs restes furent rejetés, grillés