La souffrance dans la poésie
* Problématique : comment la souffrance se définit-elle dans les poésies romantiques : les différences avec les pièces de théâtre et récit ?
* Plan de l’exposé : 1) Introduction 2) Poésie et mal du siècle (nous verrons comment cela ?) 3) Différences de l’incarnation de la souffrance dans le théâtre avec celle de la poésie 4) Conclusion
I. Introduction
Les poètes sont d’abord et avant tout des hommes, et sont donc pourvus d’une multitude de sentiments. La souffrance est donc l’un des sentiments que peuvent éprouver les poètes, et on la retrouve fréquemment dans leurs œuvres.
Au Moyen Âge, le poète s'accompagnait d'une lyre pour chanter ses sentiments. (Exemple : Homère allait de ville en ville, racontant aux populations des histoires empreintes de fureur, de tristesse et d'allégresse) Mais par la suite, le poète a découvert que son cœur même pouvait faire office d'une lyre. Parmi tous les sentiments qu’il exprimait, il y en a un qui jouera un rôle privilégié chez les poètes romantiques : c'est la souffrance. Ce sentiment permet au poète à travers son malheur personnel, « d'embrasser l'humanité entière ». Musset a dit: « Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur. » Et aussi: « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. »
Dans un premier temps, nous verrons que la souffrance est parfois la base de l’écrivain. Puis dans un deuxième temps, nous verrons que ce sentiment de souffrance s’incarne aussi dans les pièces de théâtre, mais différemment.
II. Poésie et mal du siècle
Pour mieux comprendre d’une manière générale, nous allons nous attarder sur le cas de Lamartine.
Au niveau de la France, ce sont les Méditations poétiques (1820) de Lamartine qui constituent traditionnellement l'acte de naissance du lyrisme romantique (que nous avons analysé en cours).
La poésie romantique française, dès l'origine, a pour maître-mot l'émotion. Cet aspect marque l'émergence de