L’armée des ombres

Les expressions qui montrent que l’auteur relate des faits réels dans sont récits sont : « Il n’y a pas de propagande en ce livre et il n’y a pas de fiction. Aucun détail n’y a été forcé et aucun n’y est inventé. »
« Des faits authentiques, éprouvés, contrôlés et pour ainsi dire quotidiens. Des faits courants de la vie française. »
« Pour les caractères, les situations, la souffrance la plus nue et pour le plus simple courage, il n’y avait qu’un tragique embarras du choix. » « Je voulais tant dire et j’ai dit si peu. »
L’expression qui montre que l’auteur relate cependant le caractère fictionnel de l’histoire est : « Ce n’est pas que le roman ou la poésie peignent moins vrai qu’un récit attaché à la réalité. Je crois plutôt le contraire. Mais nous sommes en plaine horreur, au milieu du sans tout vif. Je ne me suis pas sentit le droit ou la force de dépasser la simplicité de la chronique, l’humilité du document. »
On peut l’expliquer comme un moyen pour dénoncer la souffrance avec des faits réels mais en même temps protéger certaines personnes concernées par les propos du livre.
a) L’auteur ne semble pas satisfait de son œuvre car il raconte : « De tous les ouvrages que j’ai pu écrire au cours d’une vie déjà longue, il n’en est pas un qui m’ait demandé autant de peine que celui-là. Et aucun ne m’a laissé aussi mécontent. Je voulait tant dire et j ‘ai dis si peu. »
b) Ce récit a été écrit en 1943, pendant la seconde guerre mondial à Londres.
c) Le nom de régime de Vichy désigne le régime politique dirigé par le maréchal Pétain qui assure le gouvernement de la France au cours de la seconde guerre mondiale, du 10 juillet 1940 au 20 aout 1944 durant l’occupation allemande nazie et dont le siège se situait à Vichy .
I. L’évasion
1) La première scène entre Gerbier et les gendarmes est absurde. Les gendarmes qui sont les gérants de la loi font du marché noir. Ex : « Ce ne sera pas long, dit le gendarme. Mon collègue va prendre