La stratification sociale.
Depuis 1982, on peut classer la population selon la nomenclature des PCS, qui permet ainsi de connaître les différences existantes entre les ménages, le statut de l’individu. Cette nomenclature se présente sous forme de classification pyramidale au sommet duquel on retrouve 6 groupes d’actif, et à la base plus de 400 professions. L’objectif premier de cette nomenclature est de produire des catégories homogènes sur le plan des situations, des comportements et des opinions. Elle donne une vision quantifiée de la structure sociale en mettant en avant des phénomènes tel la tertiarisation, l’extension du salariat, ou encore la monter des qualifications. Malgré tout les progrès réalisé sur notre société, on compte encore différentes inégalités entres les PCS. On peut donc se demander en quoi malgré les différentes transformations de la structure française, certaine faiblesses y sont toujours inscrites ? Pour répondre à cela, nous verrons dans un premier temps Les transformation de la structure sociale française, puis dans un temps second, nous montrerons les faiblesses de celles-ci.
Le document 1 représente un graphique qui nous montre la répartition des actifs par PCS en pourcentage entre 1970 et 2000. Dans ce document, on constate une baisse progressive des indépendants représentés par les agriculteurs et les patrons, ils sont donc moins nombreux. En effet, 9% des actifs étaient agriculteurs en 1970 pour 3% en 2000. Pour les patrons, on constate une baisse moins importante, ceux-là passe de 11% en 1970 à 6% en 2000. Pour les salariés, la plus part sont en augmentation tel que les employés qui passent de 23% en 1970 à 30% en 2000, les professions intermédiaires avec une augmentation de 50% et les cadres avec une augmentation de 110%. Cependant, les ouvriers et contremaîtres connaissent eux une baisse importante, ils passent de 40% en 1970 à 30% en 2000. Il y a donc une forte augmentation des salariés, et une diminution progressive