La stratégie de holcim (matériaux de construction), maroc
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Chapitre 3
L’école des relations humaines
& les théories de la motivation
Au milieu des années 1930, on s’est rendu compte qu’il y avait de « l’humain » dans l’entreprise. On a parlé de la « découverte du facteur humain ». Cela montre combien la vision liée au modèle de la machine était tenace.
La découverte du facteur humain s’accompagne de l’émergence du courant de « pensée behavioriste ». Diverses appellations ou théories font référence à cette pensée, à savoir la « le mouvement des relations humaines », la théorie du « comportement organisationnel », la « sociologie psychoindustrielle » & la « psychologie d’entreprise ».
Le mouvement des relations humaines a été initié par Elton Mayo vers les années 1940. Ensuite, diverses théories de la motivation et de la satisfaction des employés au travail ont concouru à alimenter et à enrichir ce champ de la gestion.
I. Mouvement des relations humaines
Les années 1920-1940 ont été marquées par un malaise général des employés malgré l’augmentation des salaires propulsée par la croissance économique. Les entreprises ont connu un taux d’absentéisme et de rotation sans précédent chez les employés. Il s’agissait là d’une réaction à la sur rationalité des théories classiques et à l’absence de la dimension humaine.
Par ailleurs, le champ de la gestion a connu la naissance de la psychologie industrielle grâce au développement du courant personnaliste en philosophie vers les années 1930-40, du courant culturaliste en sociologie et en anthropologie, et du courant psychosociologique qui redonnent à la personne et à l’étude des groupes un intérêt général.
Enfin, le communisme, perçu comme un ennemi féroce du libéralisme aux États-Unis, a laissé place au mouvement des relations humaines perçu comme une alternative plus modérée par les dirigeants et capitalistes.
C’est par la convergence de ces trois facteurs que