La subjectivité
On désigne couramment la subjectivité comme le caractère de ce qui est personnel, opinioné, en opposition à l’objectivité qui tient de la neutralité. Chaque homme détient des caractères qui lui sont propres, vie des expériences uniques et tente de mener sa vie comme il l’entend. Mais comment peut-on vivre une vie propre a chacun d’entre nous sans connaitre ce que nous sommes réellement ? Au cours de son existence, l’homme se posera mille et une interrogations qui seront la source d’une remise en question de son être et de son propre intérieur. Qui ne s’est jamais posé des questions telles que : « qui suis-je ? » « qu’est-ce qui me caractérise ? » « qu’est-ce qui me différencie des autres ? » … pour y répondre, chaque homme, parce qu’il est intérieurement différent du reste de l’humanité va alors effectuer un travail de réflexion personnelle que ce soit par un éloignement du monde pour mieux se retrouver seul ou au contraire par un travail de comparaison en vue de dégager les points qui le font différer d’autrui. Mais est-il si simple d’effectuer une telle expérience ? La subjectivité n’entraine peut être pas une prise de conscience réelle de ce que nous sommes dans notre fort intérieur. Et qu’est-ce que « prendre conscience » ? Effectuer un tel travail ne nous amène-t-il finalement pas vers des chemins dangereux, improbables et risqués ? L’homme prend souvent des risques, mais celui-ci n’est pas à prendre à la légère, car on peut parfois aboutir à des vérités que l’on aurait parfois préféré ne jamais connaitre.
Alors quels sont de manière générale les points négatifs et positifs au résultat de ce travail ? Chaque homme est-il capable de découvrir ce qu’il est ? Et enfin sommes nous réellement conscients des risques que peut représenter cette réflexion personnelle ?
On voit donc se dégager ici deux thèses qui s’opposent ; d’une part, tout travail de réflexion dans