A travers l'étude de grands textes classiques de Descartes a Heidegger, nous nous interrogerons sur le statut du sujet. Posté comme vérité première de la métaphysique chez Descartes, le sujet sera néanmoins contesté comme illusion (Hume, Kant), ou même comme superstition (Nietzche), avant d'etre réintroduit comme condition transcendantale de la connaissance ou de la constitution du monde qui s'accomplit dans l'histoire (Hegel). La question du statut du sujet nous donnera donc l'occasion de comprendre un aspect essentiel de l'évolution de la philosophie depuis les Temps Modernes jusqu'a nos jours.

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Heidegger, dans Nietzsche, explique la place de Nietzsche dans la modernité. La modernité c'est ce temps qui s'etend de la fin du moyen age a la fin de la renaissance, c'est aussi une periode ou le rapport de l'homme au monde change considerablement, l'homme s'y positionne comme pouvoir de fondement. Le sujet, du latin Sub – Jectum qui veut dire sous jacents, est la base sur quoi tout repose. Heidegger en parle comme "la totalité de l'etre de l'etant", c'est a dire la totalité de toutes les choses dans leur etre qui sont représenté et representable en objet pour un sujet. Ainsi le sujet se caracterise par le fait qu'il puisse se representer des objets grace a la pensée. Pour Heidegger, la pensée est la colonne vertebrale de la culture. C'est donc la capacité a se poser comme sujet, qui caracterise l'homme moderne, d'après Heidegger.

I- La position metaphysique du sujet selon Descartes

"Je suis et je suis une chose qui pense, créée a l'image de Dieu." Descartes

Pour Descartes, le Cogito est une vérité absolument nécessaire, il le dit lui même: "le cogito est une verité si claire et si naturelle, que tout le monde aurait pus l'enoncer.". Le sujet fait partie des principes de la metaphysique, il fait partie des choses supra sensibles. Selon le