la symbolique des objets au théâtre
1. Dans l’extrait un du texte de Marivaux, l’ile aux esclaves, nous pouvons reconnaitre qui est le maître car sur l’île des esclaves, c’est dernier échange leur place avec leur maître, ainsi les maîtres deviennent esclaves et les esclaves eux deviennent maître. Ici, c’est Arlequin qui vient prendre la place de son maître le seigneur Iphicrate. En premier lieu Arlequin l’annonce à Iphicrate mais celui ne l’accepte pas et à tenté de le tué mais il n’y parvient pas. En second lieu, Trivelin échange leur nom pour officialiser le fait qu’ils ont échangé leurs rangs. Ainsi Arlequin devient Iphicrate et Iphicrate devient Arlequin ou Hé, l’autre nom d’Arlequin. Tout ceci est révélé par une mise en abyme. Dans le second extrait, de Jean Genet, Les Bonnes, nous pouvons distinguer qui est le maître ou en l’occurrence la maîtresse car les servantes sont là pour la servir. De plus tout au long du texte, les servantes Solange et Claire récitent les bonnes grâces de Madame et prie pour elle « comme l’a bien ordonné Madame » (l. 55). Elles ne dissent que du bien de leur maîtresse mais essaye quand même de l’empoisonner ce qui est plutôt paradoxal. On perçoit que ce qu’elles dissent elles ne le pensent pas. Ce n’est que pour faire plaisir à Madame.
Dans le dernier extrait, celui de Samuel Beckett, En attendant Godot, le maître se distingue très largement car il tienne son esclave par une corde, comme montré dans la photo de l’annexe un, ou l’ont peu voir Pozzo tenir Lucky par une corde. Pozzo promène sont esclave comme un maître promènerais son chien. Il peut ainsi montrer son autorité et humilier Lucky. De plus Pozzo parle de Lucky comme d’un vulgaire objet qu’il lui appartient et qu’il aurait acheté, « alors j’ai pris un knouk » (l. 6), on aurait pu dire cette phrase pour un animal de compagnie, « alors j’ai pris un chien ». Vers le milieu du texte Pozzo dit « Ceux qui peuvent ce le permettre.» en parlent de son knouk, il en parle comme s’il était quelque chose