La séance de flagellation
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Il y a un adage latin qui dit « adveniente principe, cessat magistratus », c'est a dire « quand le prince arrive, les magistrats se lévent ». Ce sont la des termes que le roi aurais pu utiliser pour signifier son autorité lors de la séance des flagellations le 3, mars 1677. En effet, avant le règne de Louis XV, les parlement étaient uniquement considérés comme des institut des justices souverains dont le devoir était d'une part de juger lorsque le roi ne pouvais le faire lui même, mais aussi d'enregistrer les lois et d’émettre des remontrances. De manière plus explicite, leur rôle était de vérifier que les textes qu'on leur envoyait étaient bien compatibles avec les loi déjà en vigueur mais également de démontrer au roi que ces textes portaient des inconvénients. Aussi ce qui devais seulement être une simple vérification technique ou encore un devoir de conseil servira sous Louis XV d'instrument d'opposition au pouvoir royal. D'ou l'enjeu de la séance des flagellations à Paris ou le roi voudra réaffirmer la position de la monarchie absolue et le principe du lit de justice.
Ce texte relate justement de cette éminente séance sous la forme d'un procès verbal. Il avait été confié au plus jeune des magistrats, Mr Joly de Fleury, de faire la lecture du discours au nom du roi. Cette séance sera appelé séance de flagellation au nom de la fête du 3 mars.
Il convient de retracer le contexte historique qui encadre cet événement. Durant la période des Lumières, le pouvoir monarchique est contesté et remit en cause par une rébellion parlementaire. Alors que le parlement n'avait jusque la que des attributions judiciaires qui lui étaient déléguée par le roi, il prend de l'importance sur un plan politique, notamment en abusant de la pratique des remontrances. C'est l'une de ces tentatives d'abus qui sera condamné lors de ma séance de flagéllation. En, a la suite d'une opposition du parlement de Bretagne à la perception d'un impôt pourtant soutenu par le gouverneur de la