la terreur blanche
Les succès militaires de la République des années 1793 1794, en renforçant la position du nouveau régime, rendaient la dictature de moins en moins nécessaire alors que les robespierristes semblaient la recommander. Beaucoup de députés, surtout depuis la mort de Danton, avaient peur d'eux ; cette tension précéda et prépara le 27 juillet 1794. La crise éclata pour dissiper une atmosphère où la menace de mort semblait planer sur tant de têtes. Le 27 juillet 1794 ne résulta pourtant pas d'une volonté de mettre fin à la Terreur mais d'une dissension entre deux camps. La fin soudaine de la Terreur ne fut qu'une conséquence inattendue de la mort de Robespierre qui est arrêté le 27 juillet 1794 et guillotiné le lendemain. La disparition du député fut pour tous une délivrance. On mit entièrement sur son compte la paranoïa terroriste qui avait régné sans partage à Paris et en province entre 1793 et 1794.
La Convention, qui avait largement participé au processus, était plutôt favorable à l'oubli et à une politique d'indulgence envers les anciens terroristes. C'était sans compter sur une opinion publique assoiffée de vengeance qui, après six mois de liesse, commença à exiger des comptes. Bientôt une réaction, ou plutôt des réactions à la Terreur, se multiplièrent dans le pays notamment avec la terreur blanche. L'expression de terreur blanche[], employée en référence à la Terreur de la Convention montagnarde, désigne les périodes de répression exercées généralement par des royalistes, dont la couleur emblématique est le blanc, contre leurs opposants.La première « terreur blanche » se déroule dans le Sud-Est de la France, dans la vallée du Rhône, en 1795 où elle fait sans doute 2 000 morts[
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