La théorie d'agence
I. Le pouvoir : 1. Définition du pouvoir 2. Les différentes approches du pouvoir 3. Les sources du pouvoir
I. La théorie de l’agence 1. Contexte historique 2. Définition 3. Les courants de la théorie de l’agence 4. Les couts 5. Le modèle shareholder / le modèle stakeholder 6. L’influence de la théorie de l’agence 7. Les limites de la théorie de l’agence
Introduction :
E n tant qu'organisation poursuivant des objectifs dans un environnement économique, l'entreprise est le lieu de rencontre de toute une série d'intervenants intéressés par sa performance. Il s'agit notamment des dirigeants, des actionnaires et des tiers (institutions de crédit, autorités publiques, clients et fournisseurs, salariés, ect...).
Comme les débats actuels sur la notion de gouvernement de l'entreprise le soulignent particulièrement, les intérêts des intervenants, s'ils sont dans une large mesure convergents, sont également contradictoires. D'un point de vue théorique, la différence de position entre les différents intervenants peut s'analyser en tant que « relation d'agence ».
En effet, la notion d'agence pourrait recouvrir pratiquement toute relation contractuelle entre individus ou organisations. Elle ne présente cependant un intérêt que parce que le contrat y présente certaines caractéristiques quant à la nature et à la répartition de l'information entre les parties. En effet, le contrat se caractérise par l'hypothèse de l'information imparfaite relativement à l'état de la nature et aux comportements des agents et par la présence d'asymétrie d'information entre le principal et l'agent. La conséquence de ces problèmes d'information est d'une part que le contrat qui lie les parties est nécessairement incomplet et d'autre part que le principal n'a pas les moyens de contrôler parfaitement l'action de l'agent (Coriat&Weinstein, 1995).
Une telle situation nécessite la mise en place des moyens destinés à orienter leur