la theorie monetaire
Extraits wikipédia
La théorie quantitative de la monnaie est une théorie économique fondée sur la relation de causalité entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. Cette théorie a été développée par différents auteurs dans différents pays. Les théories monétaires s’opposent sur le rôle de la monnaie dans l’économie. Les classiques et néoclassiques considèrent que la monnaie est neutre, les keynésiens affirment que la monnaie est active et qu’elle peut être utilisée pour améliorer les performances économiques, et les monétaristes pensent que la monnaie est active, mais que son utilisation est surtout nocive à l’économie.
MV = PT
Selon les monétaristes, la vitesse de circulation de la monnaie (V) est constante. De même pour le niveau de production (T) qui est supposé constant du fait de la situation de plein-emploi des facteurs de production dans l’économie. Selon ces deux hypothèses, toute augmentation de la quantité de monnaie (M) entraîne une augmentation des prix (P). Cela amène les monétaristes à penser que l’inflation n’est qu’un phénomène purement monétaire. S’il y a de l’inflation dans une économie, elle ne peut être due qu’à une création monétaire excessive par rapport au niveau de production du pays. La monnaie ne serait qu’un voile, c’est-à-dire que la sphère réelle de l’économie serait séparée de la sphère monétaire. La monnaie n’aurait aucun effet sur le niveau de production d’une économie (dichotomie classique).
Extraits du livre de Dominique Plihon « La monnaie et ses mécanismes »
La théorie quantitative de la monnaie (TQM) explique la hausse des prix par une émission excessive de monnaie par rapport à la production.
Soit M la masse monétaire, P les prix, T les quantités échangées pendant l’année et V la vitesse de circulation de la monnaie (nombre de paiements que chaque unité monétaire effectue en moyenne pendant l’année).
L’équation des échanges MV = PT, énoncée par