La théorie de la CPP controversé
L’atomicité du marché se caractérise par un grand nombre de producteurs et un grand nombre de demandeurs. De plus il n’existe pas d’entente entre eux et les agents ne peuvent pas influencer la formation des prix. En CPP l’entreprise est price-taker, c’est à dire qu’elle n’a pas d’influence sur les prix de vente, ces derniers sont régulés par le marché.
Cette hypothèse n’est réalisable que dans le cas où il est fortement concurrentiel et où les acheteurs sont nombreux. Or ce n’est pas le cas car il existe différentes sortes de marché qui ne rentre pas dans ce modèle tel que le cas extrême du monopole ou l’oligopole. L’oligopole est un marché où il y a quelques offreurs et beaucoup d’acheteurs.
On peut donner l’exemple français des 3 offreurs de téléphonie mobile (SFR, Orange et Bouygues télécom) offrent leurs services à des millions de demandeurs (clients). La concurrence est quasi-inexistante entre les opérateurs et ils peuvent donc s’arranger pour fixer les coûts qui leur conviennent. L’État français est même est intervenu afin d’obliger les offreurs à réviser le coût des SMS qui étaient facturés six à huit fois leur prix de revient.
2) La transparence du marché
La transparence du marché se caractérise par le fait que chacun a un accès complet et gratuit à l’information sur les produits au niveau de la qualité, de la disponibilité, et du prix ainsi que sur les agents au niveau de la profitabilité. Les agents agissent entièrement dans leurs intérêts. Elle est souhaitable pour que les acheteurs et les offreurs puissent offrir et demander des biens de façon rationnelle par rapport aux caractéristiques du marché.
Cette hypothèse n’est pas réalisable dans le marché du travail car les demandeurs (entreprises) ne peuvent avoir accès à toutes les informations sur la vie, la