La tirade de Chrysale
Le thème de la tirade de Chrysale est la manière sont les femmes ditent savantes parlent, et la critique de leur beau language et de leur éducation.
La thèse que Chrysale développe est qu'il est supperflu pour une femme d'étudier. Elles doivent avant tout nourir leur famille et qu'elle s'occupe de son foyer. Il utilise des exemples concrets sur le pendentisme qui ne sert à rien.
Pour défendre sa thèse, il s'appuye sur les éléments suivants:
- Les femmes n'ont pas besoin d'apprendre tant de choses, car cela leur est d'aucune utilité dans sa vie de tous les jours.
- Elles sont destinées à faire en sorte que leur ménage aille bien.
L'attitude de Chrysale est très sexiste, car les femmes ont autant à apprendre que les hommes, de plus les hommes et les femmes sont égaux. Il est égoïste, il ne pense qu'à son bonheur, et tant pis pour le reste. Il veut tout, et tout de suite. Il a peur de l'attitude de sa femme.
Chrysale évoque l'univers domestique et féminin dans lequel évolue Martine à travers le champ lexical de la cuisine (« cuisine », « épluchant ses herbes », « accommode », « brûler ma viande ou saler trop mon pot », « bonne soupe », « potage ») et l'oppose à l'univers de la grammaire et de la littérature respectivement représentés par Vaugelas, Malherbe et Balzac. Dans la scène 7, la première opposition soulignée par Chrysale est spatiale : il évoque la situation dans le « grenier de céans » (« ce qu'on fait chezvous », « chez moi ») et la curiosité de savoir « ce qu'on fait dans la lune » (« On y sait comme vont lune, étoile polaire, / Vénus, Saturne et Mars »). La deuxième opposition est temporelle comme le montrent les verbes à l'imparfait (« lisaient », « vivaient », « étaient », « travaillaient ») et les verbes au présent (« Les femmes d'à présent sont bien loin de ces mœurs : / Elles veulent écrire et devenir auteurs ») quand il en s'agit pas d'un présent de vérité générale (« une femme en sait toujours assez /