La tour de babel
La Tour de Babel
Auteur Titre Dimensions Date de création Matière de l’œuvre Lieu de conservation Crédits
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Pieter Bruegel l’Ancien [signature en bas sur un bloc de pierre : Bruegel FE.] La Tour de Babel 155 x 114 cm 1563 [date près de la signature : M.CCCCC.LXIII] huile sur panneau de bois Kunsthistorisches Museum, Vienne (Autriche) © BPK, Berlin/ RMN
Le contexte
Pieter Bruegel, né vers 1525/30 et mort en 1569, a vécu à Anvers puis à Bruxelles, riches métropoles commerçantes des provinces des Pays-Bas espagnols. Il a ainsi été contemporain du roi Philippe II d’Espagne et des luttes politiques (volonté de Philippe II d’imposer son autorité sur ces riches provinces) et religieuses (volonté de Philippe II d’imposer le catholicisme et de lutter contre les « hérésies protestantes », calvinisme en particulier) qui ont marqué durement les Pays-Bas dans la seconde moitié du XVIe siècle. Bruegel peint sa Tour de Babel quatre ans avant l’arrivée aux Pays-Bas du terrible duc d’Albe, « le Noir », bras armé de Philippe II contre les « hérétiques ».
L’intérêt de l’œuvre pour le programme de seconde
Pour le thème introductif, « La place des populations de l’Europe dans le peuplement de la Terre »
Le mythe de la Tour de Babel, que l’on retrouve dans de nombreuses cultures, peut être le support pour l’introduction générale du thème. Il renvoie aux origines mythiques de la dispersion des hommes sur la Terre et de la création de la diversité des civilisations et des langues. Il permet une entrée dans le thème par l’œuvre d’art conformément au programme.
Pour le thème 4, « Nouveaux horizons géographiques et culturels des Européens à l’époque moderne »
L’œuvre de Bruegel peut être utilisée pour introduire chacune des trois questions : « L’élargissement du monde » à travers l’exemple de villes (évocation d’Anvers) ; « Les hommes de la Renaissance » (l’art de la Renaissance, l’Humanisme du peintre, la question du protestantisme en