La transmission dans tous les matins du monde
En quoi Tous les matins du monde présentent à ce titre une véritable réflexion sur maître et disciple, sur les étapes d'une formation, sur le processus assez mystérieux qui préside à cet échange ?
Tous les matins du monde est une œuvre de Pascal Quignard , écrivain contemporain qui publia son livre en 1991 et produit avec Alain Corneau une adaptation cinématographique de son livre. L’histoire de cette œuvre se déroule au XVIIème siècle durant le règne de Louis XIV. Cette œuvre raconte les épisodes de la vie de Sainte Colombe et de Marin Marais et de ce qui les entourent. Pascal Quignard centre l'intérêt de son œuvre sur les relations entre Sainte Colombe et Marin Marais, le roman est bâti sur une série de confrontation entre maître et élève. Nous pouvons nous demander en quoi le thème de la transmission apparaît comme premier dans le roman et le film. C'est pourquoi nous étudierons successivement la relation maître/élève entre les deux personnages et la transmission de Sainte Colombe à Marin Marais et l'élève dépasse le maître.
Tout le long du roman et du film, nous pouvons voir des personnages qui sont en quête de quelque chose : Marin Marais voulant devenir un « violoniste renommé » ; Sainte Colombe cherchant l'essence de la musique et le souvenir de sa défunte femme.
Marin Marais fais le premier pas vers Sainte Colombe, il demanda à Madeleine « si il pouvait solliciter Monsieur de Sainte Colombe qu'il devînt son maître pour la viole et la composition ». Dès leur rencontre Sainte Colombe et Marin Marais ont une relation basé sur les reproches et l'incompréhension.
L'incompréhension se fait sentir lors de la première entrevue des personnages puisque Sainte Colombe n'arrivant pas à parler sollicita sa fille, Madeleine pour faire comprendre à Marin Marais qu'il fallait jouer de la viole. Les premiers mots de