LA TRANSMISSION
Parler de transmission familiale c’est avant tout parler de transmission de valeurs : valeurs sociales, culturelles et cultuelles.
Quand on parle d'éducation d'un enfant on sous-entend entre autres une transmission qui est partagée entre le champ familial l'apprentissage scolaire et l’environnement au sens général. la transmission se fait au quotidien, consciente et inconsciente au fur et à mesure des évènements de la vie, des événements historiques vécus en commun construisent ainsi la nature du lien, donc la nature de la transmission. ,.
L’individu reçoit cette transmission de toutes sortes de personnes pas uniquement des parents biologiques ou non et reconnus comme tels, mais par les ,personnes dont il pense qu’ils représentent une autorité ,en l’occurrence ce qu’on peut appeler « les ainés » , ce terme pouvant regrouper aussi bien la famille que les enseignants ou formateurs . D’où la notion de capital culturel » et sa transmission auprès des jeunes : cette notion de capital culturel comporte à la fois une dimension matérielle (faite de biens culturels possédés en propres ou mis à disposition dans l’environnement familial), mais également une dimension immatérielle, incorporée cette fois dans les individus, sous la forme de dispositions, d’un « habitus » La transmission porte sur un savoir-faire, une pratique partagée. Selon Pierre Bourdieu « Nos actions seraient ainsi en grande partie influencées par l’héritage que nous transmet notre entourage familial » La famille est essentielle dans ce mécanisme de reproduction puisqu’elle est à l’origine de la transmission des dispositions culturelles valorisées par l’école. Mais la transmission familiale depuis les trente glorieuses a perdu sa suprématie au bénéfice de l’école et de la société au sens large du terme , le temps passé par un enfant dans le milieu familial étant largement minoritaire par rapport au temps passé à l’école ou dans les autres lieux de vie de l'enfant en