La transnistrie
Groupe 5
Année 2007 / 2008
Introduction :
Situé sur les bords du fleuve Dniestr, la République moldave de Transnistrie est un des trois « états » du monde à ne pas être reconnu comme tel par les institutions internationales ainsi que les pays, quel qu’ ils soient. D’une superficie égale à un septième de la Belgique, ce territoire a connu de nombreuses péripéties que nous serons amenés à évoquer. Ce territoire russophone vie de la corruption et des trafics en tous genre encouragés par la pouvoir en place à Tiraspol. Après avoir montré que cette enclave présente toutes les caractéristiques apparentes de l’état (I), nous envisagerons la situation de ce pays sur la scène internationale (II).
I°) Un Etat apparent
D’après la définition générale de l’Etat, il est admis que celui-ci, pour être reconnu comme étant un Etat, doit remplir des critères bien précis. Il doit en effet avoir un territoire, une population et une puissance publique propre à lui-même. La Transnistrie dispose de ces trois critères.
- le territoire :
Disposant d’une superficie très réduite de 4163 Km² (sept fois plus petite que la Belgique), la Transnistrie possède bien un territoire. Celui-ci est délimité par des frontières étroitement surveillées, que ce soit du coté moldave ou du coté ukrainien. L’accès y est très réglementé.
- la population :
Riche d’environ 550 000 habitants (ce nombre est assez flou et varie suivant les sources), la Transnistrie est essentiellement peuplé de moldaves (32%), de russes (30%) et d’Ukrainiens (29%). Ces trois langues constituent d’ailleurs les trois langues nationales, comme le prévoie l’article 12 de la Constitution : « Les langues moldave, russe et ukrainienne ont le statut de langues officielles sur une base égale ».
- la puissance publique :
Une constitution datant de 1995 fixe les grands principes de la « démocratie » transnistrienne. En l’apparence, tout laisse à penser que le