La traque du loup Giono
I/ Le face à face Homme/ loup
A- Personnification du loup
B- Le goût du sang
On retrouve ici aussi la même fascination du sang qu’avait MV et qu’a toujours Langlois car il y a « devant les pattes croisées du loup, […] le chien de Curnier, couché, mort, et que la neige est pleine de sang. » On constate donc encore une fois le parallèle entre la férocité du loup et celle des hommes gagnés par le mal. L’allitération en « s » donnée dans la phrase « Il s’en est passé des choses pendant le silence ! » nous permet également de comprendre l’équivalence qu’il y a entre le silence et le goût du sang.
C- Une traque en plusieurs étapes
Une fois le loup trouvé, on constate une forte dramatisation de la mise en scène avec des mots ou des phrases rappelant la guerre comme « massacre », « Au risque de nous fusiller les uns les autres » ou encore « Au risque même, au milieu de la confusion des cris, des coups, des fumées ». On remarque encore une fois que tout ce vocabulaire est lié à la contamination du mal car c’est en voyant le loup qu’ils ont tous envie de se tuer. Puis, Langlois les calme en criant « Paix » et c’est à ce moment que commence l’encerclement progressif du loup. Cet encerclement progressif est désigné par la répétition de la