La trilogie de la villegiature
La première pièce est une comédie futile et quasiment insignifiante : on voit des bourgeois et bourgeoises qui se passionnent pour des choses sans intérêt. Sur le plateau, l’accessoire principal est la « voiture », le moyen de transport pour aller en villégiature. Cette voiture sert pour deux familles qui habitent l’une en face de l’autre. Les serviteurs des deux maisons empilent les valises, du vin, de la nourriture et des accessoires pour cette villégiature. On remarque un rythme très rapide marqué par la musique mais aussi par les déplacements. On se précipite pour pouvoir partir, tous les personnages courent, s’agitent et crient. L’ambiance comique se met en place. Ce genre s’accentue avec l’opposition de deux femmes : Vittoria et Giacinta. Malgré leur souci financier, ses deux femmes persistent à ce qu’on leur paye des robes avec le tissu de la saison. De plus, une jalousie se met en place qui est d’autant plus marquée par l’hypocrisie démontrée l’une contre l’autre.