La tristesse de cornélius berg
Résumé: Cornélius Berg est un vieux peintre menant une vie vagabonde. Il vit de ses peintures mais comme, en plus de son dégoût de l'homme, il se fait vieux, il n'est presque plus capable de peindre. Le vieil homme est pauvre et seul, il n'a de contact qu'avec le Syndic de Haarlem. Celui-ci, contrairement à Cornélius, est émerveillé par la beauté du monde et de l'homme. L'on voit donc deux points de vue relativement opposés se côtoyer dans la nouvelle.
Le système de narration:
Dans cette nouvelle, le narrateur est hétérodiégétique. Il est hors de l'histoire. Le point de vue dominant est en focalisation zéro. En effet, le narrateur perçoit les pensées de tous les personnages et connait le passé de Cornélius Berg.
La structure est la suivante :
Etat initial : Le vieux peintre erre dans Amsterdam.
Elément perturbateur : Comme il se fait vieux, l'artiste se retrouve dans la quasi incapacité de peindre et donc d'exercer son métier.
Péripétie : Il rencontre le Syndic de Haarlem et se remémore son passé.
Etat final : Suite à une affirmation du Syndic, Cornélius confirme sa répulsion envers l'homme.
Le temps principal est l'imparfait. Ce temps étant utilisé pour des actions répétées, l'on se rend compte que Cornélius a une vie de routine. En comparaison aux autres nouvelles du livre, celle-ci est relativement courte. Elle n'a rien de merveilleux ou d'oriental. Elle clos simplement le roman sur une note pessimiste et fait écho à la première nouvelle qui était optimiste.
Les thèmes :
Les thèmes principaux sont la peinture, l'être humain, la solitude et le voyage. Le premier thème fait écho à la première nouvelle du livre, mais ici, l'art n'est non plus une passion (comme pour Wang-Fô) mais un moyen de gagner sa vie. De plus, il n'arrive pas à sauver Cornélius de son grand désespoir alors qu'il a épargné la mort à Wang-Fô. Les deux derniers thèmes marquent un lien direct avec l'auteure. En effet, Marguerite Yourcenar a