La turquie.
L’Europe est face à une situation complexe qui est même de l’ordre du casse-tête…
En effet, la Turquie a vu sa candidature acceptée pour son arrivée dans l’Union Européenne en 2004 mais celle-ci ne fait toujours pas partie de l’Europe et doit se contenter pour l’instant d’être spectateur des négociations à son sujet entre les pays membres. Un débat s’est alors installé autour de cette question « La Turquie doit-elle être considérée comme un pays européen ? ».
Telle est la question…Certains pays membres de l’Union sont contre l’arrivée de la Turquie comme par exemple le gouvernement français. Ils avancent des arguments du point de vue géographique, démographique mais aussi religieux. Tout d’abord, la Turquie est une terre de religion islamique et pour des pays européens, ce n’est pas compatible avec la culture européenne qui est lié à la religion chrétienne. La chrétienté est, pour les membres réfractaires, la base de l’histoire de l’Europe.
Malheureusement une méfiance « paranoïaque » monte à l’esprit des européens qui pensent que l’Islam rime avec Terrorisme…Ils craignent que la Turquie soit la porte ouverte aux actions extrémistes arrivant des pays d’Orient comme l’Irak ou bien l’Afghanistan qui sont des pays très instables. De plus, ils se demandent si la Turquie, avec environ 70 millions d’habitants (données 2006), ne prendrait pas une place trop importante dans les décisions politiques de l’Union, ils ne veulent pas d’un « nouveau-né » européen qui prendrait la place des pays fondateurs (France, Allemagne,...). Pour finir, ils voient la Turquie loin de la culture européenne, ils considèrent ce pays comme une terre appartenant au continent asiatique et qui ne doit pas rentrer dans l’Union Européenne. Il faut savoir que 97% de la Turquie se situe en Asie.
A l’opposé, d’autres européens sont favorables à cette venue comme le Royaume-Uni qui considère l’éventuelle entrée de ce pays bénéfique pour le