« Nos vies sont en perpétuel changement, bousculés par le déchaînement événementiel du monde. Comment en sommes-nous arrivés là ? » C’est ce que Déborah Corrèges a tenté de nous faire découvrir au travers de son article « La tyrannie de la vitesse » du magazine Sciences Humaines.

Et si on prenait le temps de réfléchir à ce perpétuel changement ? De penser un peu à nos vies ? D’observer nos sociétés ?

Pour répondre à ses nombreuses questions, il faut se pencher sur nos sociétés. De nos jours, il ressort que notre société actuelle a accéléré le rythme général de notre vie quotidienne. On distingue trois types d’accélérations : l’accélération technique, l’accélération des rythmes de vie et l’accélération des changements sociaux. Cependant, il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. Nos anciens philosophes s’étaient déjà penchés auparavant sur ce phénomène qu’ils appelaient « postmodernité » ou encore « modernité tardive ».

Pourquoi sommes-nous toujours débordés malgré ces trois accélérations ? Qu’en est-il alors de ce gain de temps générés par ces différentes accélérations ? Quels changements observe-t-on au sein de notre société ?

Ce « nouveau temps libre » permet de produire plus en un minimum de temps. Seulement, l’homme, de plus en plus gourmand, développe un sentiment d’urgence car il souhaite produire davantage et accélérer la cadence afin d’effectuer plusieurs tâches en même temps. Il ne prend plus le temps de faire les choses. Bien entendu, ce sentiment d’urgence engendre une accélération de la vitesse qui génère un changement des rythmes de vie et un renouvèlement des techniques. Cette transformation du monde est étroitement liée au développement des nouvelles technologies qui modifient nos vies aussi bien privées que professionnelles. Ces changements de rythmes sociaux bouscule notre vie sociale et déclenche une perte des repères sociaux suite à l’excès de mouvement et à l’effacement du lieu stable .

On observe également un faussement de