La vaccination
Extrait de la nation:
Mahamoud Harbi : un héros de la lutte pour l’indépendance
Comment relater le passé glorieux et si fascinant du jeune Mahamoud Harbi Farah sans du coup évoquer le brillant meneur d'homme, combattant, fier et vigoureux, animé d'une foi vive et décidé de mener son combat jusqu'au bout pour une cause qui finalement s'est confondue avec sa vie.
Enfance et jeunesse
Cinquième enfant de Harbi Farah, Mahamoud naquit en 1921 à Ali-Sabieh dans une des familles notables les plus établies dans la région. Il passa les premières années de sa vie à Ali-Sabieh et à Dikhil (fondée à cette époque) où son père fut nommé Okal général. Il y continua son éducation coranique et arabe. L'administrateur en place à cette époque initia les enfants de la ville à la langue française.
Chez son père, il vécut dans l'intimité des dirigeants et des décideurs et prête attention aux conversations animées et aux concertations des notables. Il en fait son profit et devint un enfant éveillé à la chose politique.
A 14 ans, Mahamoud Harbi Farah retourna à Ali-Sabieh. Divers témoignages démontrent la force de caractère de ce jeune adolescent qui très tôt conquis, par ses paroles et actions, la jeunesse de cette région. Ce trait de personnalité acquis de bonne heure conditionnera le point de départ de son engagement politique et social qui transformera la vie des djiboutiens.
A la mort de son père le 22 novembre 1938, Mahamoud Harbi partit pour Djibouti. Pour gagner sa vie, il fut embauché comme serveur au Palmier en Zinc où il travailla pendant 2 ans.
La découverte du monde
Dans ce milieu, Mahamoud côtoya les touristes de passage au restaurant ;
Ce fut l'époque de la découverte des autres cultures et surtout de celle du colonisateur. Ce qui lui donna l'envie de découvrir le monde. C'est ainsi, en 1940, qu' il prit le boutre pour Aden (au Yémen).
La seconde guerre mondiale éclatant quelques mois plutôt, Mahamoud Harbi