La videoconference
Par Sonia Sehili
Le programme de formation de l’école québécoise tend à répondre aux besoins d’un monde en perpétuel changement. Il vise entre autres, à préparer les jeunes d’aujourd’hui à mieux relever les défis auxquels ils devront faire face dans la société du savoir, où les technologies de l’information et de la communication occupent une place de prédilection. Celles-ci, grâce à leur potentiel, ouvrent de véritables perspectives pour le développement humain et pour l’édification de sociétés plus démocratiques. Mises à profit dans les champs disciplinaires, les TIC « servent d'accélérateur au développement d'un large éventail de compétences transversales et disciplinaires ». Leur utilisation favorise la collaboration, le partage d’idées et de réalisations ainsi que la communication éducative à distance. La formation à distance fait un usage privilégié, voire nécessaire de la communication pédagogique médiatisée. Celle-ci constitue d'ailleurs un des aspects majeurs de la formation à distance. Étant donné les contraintes spatio-temporelles, les instruments de formation s'articulent autour d’outils de communication médiatisée pour diffuser l’information et créer des environnements d’apprentissage interactifs et conviviaux. La vidéoconférence est un média qui s’inscrit dans la gamme des moyens offerts par les technologies de l’information et de la communication. Bien qu’il soit marqué par une composante technologique dont il faut tenir compte, cet outil perce de plus en plus le milieu pédagogique et plusieurs expériences tracent la voie à ce média de communication, vecteur de pratiques innovatrices en formation à distance. Dans le cadre du projet « Le club de lecture à large bande », une vidéoconférence multiclasses a été vécue. Il s'agit d'un projet mené par la Bibliothèque Nationale du Canada, en collaboration avec le Conseil national de recherche et la classe virtuelle du Centre de recherches